Hospitalité dans ce blog ?

Non seulement un sujet, mais une disposition qui s’intrique aux plus immédiates possibilités.

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Le moindre des fragments d’ici ne répond-il pas, de tous ses traits, et jusqu’à se l’incorporer, à un défaut d’attention ?

Quel rapport avec l’impulsion qui me porte à prêter attention à ceux qui me paraissent exposés sans recevoir d’autre attention qu’hostile et préparant leur expulsion ?

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Vladimir Holan (traduit par Vera Linhartova et Jean-Claude Schneider):

LA POESIE

S’il ne se sent pas perdu, l’homme,

il est perdu pour tout ce qui survient chez l’autre,

pour tout ce qui aura eu lieu en lui-même.

Perdu pour tout cela, il écrit une lettre et sur l’enveloppe

qu’il cachète il souligne: à n’ouvrir qu’après ma mort !

Mais être perdu, et pourtant résister,

recueillir la lune sur son livre, mais la nuit dans la lecture seulement,

ne savoir ni la fin ni la frontière de soi-même,

non pas être seul, mais perdu,

c’est comme si notre propre douleur, avec celle d’un inconnu,

avait donné naissance à un troisième coeur…